Tout commença il y'a bien longtemps. Vingt quatre années plus précisément. Lian vus le jour un beau matin d'été, c'était le deuxième fils d'une famille de noble à la réputation bien forgée. Le garçon, avant même de pousser son premier cris, était déjà destiner à de grande choses. Sa famille, ainsi que son rang le prédestinaient à un avenir déjà tout tracé et pour le moins glorieux. Un père influant, militaire de son état comme tout homme de cette famille depuis des générations. Plus qu'un tradition, c'était une véritable vocation qui semblait couler dans les veines de chaque hérités.

Dés son plus jeun âge, il fut formé, avec son frère aîné, à l'art de la guerre et du combat. Une époque bienheureuse de sa vie. Malgré les entraînements rigoureux et stricte que leurs imposait leurs paternel, les garçons prenaient un plaisir certain à apprendre et s'instruire. Lian avait une grand affection pour son grand frère, c'était pour lui, un véritable modèle, une figure d'autorité et d'affection qu'il ne retrouvait parfois pas chez son père, trop occupé, distant et sévère. C'est en réalité, son frère qui fit l'éducation du plus jeun, Lian, admiratif, le suivait dans chaqu'un de ces pas et ce rêvait, un jour, combattre à ses coter dans de sanglantes et héroïques épopées. Un rêve d'enfant qui ne le quitta pas durant toutes ces années. Mais l'innocence de l'enfance ne fit pas long feu au sein de cette famille. Des soldats, des hommes fort et inflexible, voilà l'image qu'ils devaient donner, le caractère et la vie qu'ils devaient ce forger pour faire honneur à ce nom et à leurs géniteur. Et, pour ce faire, il n'hésita pas à ce montrer intransigeant avec eux, oubliant parfois qu'en plus d'être un soldat, s'était aussi un père. Peut être aurait il dus ce montrer moins froid, autoritaire, et un peu plus aimant. Mais, selon lui, les sentiments n'avaient pas leurs place ici, ce n'est pas avec de l'amour que l'on forme l'élite, mais avec de la persévérance et de la rigueur. Les garçons ne lui ont jamais reproché ce coter si sévère, bien au contraires, ils avaient bien conscience des responsabilités et de l'espoire que leur parents avaient placé en eux, c'était une envie plus qu'un devoir. Jamais ils ne s'étaient imaginé un autre avenir que celui de soldat. Les entrainement toujours plus rudes, plus dure, forgèrent rapidement leurs corps et leurs esprits. De garçons, ils devinrent adolescents, leurs prouesses étaient déjà reconnus par leurs aînés qui les qualifiaient de jeunes prodiges pour la plus grande fierté de leurs père.

Il s'était occupé de donner à ses fils un entrainement stricte et intensif, il n'était pas question de faire de ces garçons, de parfais ignare et malapris. Leurs mère, aussi belle que noble, ce chargea de cet aspect beaucoup moins glorieux qu'était l'éducation scolaire et intellectuel. Et de ce coter là, elle ce montrait aussi intransigeante que leurs père. Elle voulait que ses fils, en plus d'être de fabuleux stratège de guerre, soient également de grands hommes, cultivés, sage et respectés. C'était là le destin de tout enfant de bonne famille qui voulait réussir dans ce monde. Les garçons étaient habitué à ce mode de vie intensif, l'apprentissage, les entraînements, la vie en société et les bonnes manières, jamais ils ne ce sont plaint, jamais ils n'ont montré le moindre signe de faiblesse ou de relâchement.
Mais voilà, pour Lian, la vie qui semblait s'être tracée naturellement depuis le jour de sa naissance, allait bientôt ce briser en mille éclats.

C'était un matin, semble t-il comme tout les autres, et comme il y en aurait encore beaucoup. Pourtant ce matin là, allait changer à jamais la vie du jeun homme. Lui et son frère, parti pour un autre entrainement, cette fois plus intensif et officiel, eurent la chance de ce voir confier leurs première mission pour la Garde Royal. Après tout ils s'étaient préparé à ce genre de situation toute leurs vie .. alors... Intégrant un petit groupe de soldats, ils prirent la route des Terres Désolées dans le but d’arrêter un groupe de pirates qui semblerait comploter quelque chose envers la couronne. Une intervention au premier abord sans risque.. mais voila. Il semblerait que les informations concernant le nombre de ces pirates ai été largement erroné. En surnombre, ce fut un véritable massacre même pour ces soldats bien entraînés. Les deux frères, après un combat acharné qui leurs laissa quelques blessures sérieuses, n'eurent pas d'autre solutions que de fuir. Pris en chasse par le reste des pirates, ils réussirent tout de même à les semer, s’échappant de ces terres arides à dos d'un des rare dragon encore en état de voler. La pauvre bête, elle aussi souffrante, réussit tout de même à guider les garçons jusqu'au pied de leurs terres, s'écroulant au sol visiblement à bout de force. Il fallut plusieurs heures pour que les corps inconscient soient retrouvés.

Ce n'est que quelques jours plus tard que les deux frères reprirent conscience. La bataille des Terres Désolées leur avait laissé de sérieuses séquelles. Des blessures grave pour chaqu'un d'eux, grave, mais guérissable avec le temps et des soins appropriés. Mais Lian, malheureusement, eut la jambe broyé lors de la chute de leurs dragon. La blessure était d'une gravité nettement supérieurs aux autres, et celle ci laisserait des séquelles irréversibles. Le garçon compris immédiatement, sans un mot, juste des regards. Il compris qu'il ne pourrait plus jamais réaliser ses rêves. Ils lui avaient dit qu'il ne devait pas ce sentir abattu, qu'il retrouverait l'usage de sa jambe, qu'il survivrait, certes, il fallait qu'il ce fassent à l'idée de ne peut être plus jamais pouvoir devenir soldat, mais, selon eux, ce n'était qu'un détail étant donné qu'il avait la vie sauve. Mais ces belles paroles n'eurent aucun réconfort pour Lian. Ne plus pouvoir courire, porter une arme ou combattre. C'était sa vie entière, son existence même, qui venait de ce briser. Qu'est ce qu'on est supposer faire quand tout ce en quoi on croyait, tout ce qu'on a imaginé, espéré ou rêver, viens brusquement d'être anéantie en l'espace de quelques secondes?
Les premiers mois, il ce contenta d'être simplement abattu, plongé dans une profonde dépression. Etape selon tout le monde "normal" et nécessaire pour aller de l'avant. Mais le temps n'aida en rien, alors que lui, arrivait à peine à ce tenir de nouveau debout, son frère lui, repris les entraînements progressivement. Une certaine jalousie naquit au fond de lui, de la colère, un peu tristesse. Il n'était plus du tout le jeun homme que tous connaissaient. Il devint froid, irritable et distant, supportait de moins en moins les élans d'attention de sa famille qu'il mettait sur le coup de la pitié plus qu'autre chose. La tristesse dans le regard de sa mère, la culpabilité dans celui de son frère mais surtout, la déception dans les yeux de son père. S'en était trop, et sa vie au sein de cette famille n'avait plus de sens à ses yeux. C'est peut être par lâcheté qu'il décida de partir, ou simplement pour s’empêcher de penser qu'il aurait peut être mieux fallut pour lui qu'il meurs là bas, dans ces Terres Désolées. Trop de choses ici lui rappelaient cet échec, la douleur dans sa jambe n'avait jamais disparus, elle était là, toujours, à chaque secondes, comme pour lui rappeler tout ça. Mais ça, il ne pouvait pas y faire grand chose. Alors, sans même une explication, il prit la direction de l'Académie, c'était pour lui, le seul endroit assez éloigné de sa famille qui lui offrirait tout de même ces quelques repaires qu'il avait toujours connus. Noblesse, mages, professeurs et tout le reste.
Il y resta plusieurs années, finissant son adolescence en ces murs pour devenir maintenant un homme. Il aurait pus devenir professeur à son tour, ou n'importe quoi d'autres, mais son sale caractère et sa fâcheuse manie à toujours vouloir défier l'autorité ne lui ont pas vraiment permis d'atteindre ces postes, de plus, il n'en avait absolument aucune envie. Il ne voulait pas finir assis derrière une chaise le reste de sa vie.
Alors.. pourquoi rester? Étrangement, ici, à l'Académie, ce n'était plus le pauvre fils infirme Zalel, il n'avait plus ce poids sur ses épaules ou cette sensation d'être perdu et abandonné. Ici il était simplement un surveillant parmis les autres, un peu grincheux et bizarre. Et cela lui suffisait, ça lui permettait aussi de vivre sa vie comme il l'entendait, sans contraintes et sans avoir à rendre de conte à personnes. Et puis, parfois, quand il regardait ces jeunes s’entraîner, cela lui donner la sensation de caresser du bout des doigts, tout ces rêves oubliés, de revivre un peu à travers leurs yeux...